dans 101 tables
1-Grande Collection (2 livres)
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060 |
| Le Nez d'un Notaire. Edmond ABOUT 02/1913 SKELTON Joseph Ratcliffe
| 015 |
| Les Mariages de Paris. Edmond ABOUT 12/1910 BARRIBAL William H.
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18-Modern Studies Series (en français) (1 livre)
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37 | | Le Roi des montagnes. Edmond ABOUT 1ère édition : 1929 - xv, 206 p. illustré.
Contient à peine plus de la moitié du texte original.
abrégé par R H PARDOE
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3 Livres trouvés
Bibliographie générale
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Les ouvrages signalés par une étoile * sont consultables sur Gallica
1854- L'île d'Égine
1854- La Grèce contemporaine , Hachette, 488p*
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1855- Tolla - rééd. Hachette1900 *
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1855- Voyage à travers l'exposition des Beaux-arts en 1855, Hachette, 270p*
1856- Les Mariages de Paris, Hachette, 409p- Réédition Nelson 1910, N°15
1856- Le Roi des montagnes
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1856- Guillery (Comédie en trois actes)-Théâtre français 1856/02/01
1857- Germaine Rééd. Hachette 1925*
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1857- Maître Pierre, Hachette, 307p
1858- Nos artistes au salon de 1857, Hachette, 380p
1858- Trente et quarante, Hachette, 343p
1859- Risette, ou les millions de la mansarde (Vaudeville en un acte)- Gymnase 1859/08/08
1859- La question romaine, Meline Cans et Cie, 306p -Hetzel Michel Lévy, 247p
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1860- La Nouvelle Carte de l'Europe, Dentu, 31p*
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1860- La Prusse en 1860
1859- Rome contemporaine, Michel Lévy Hetzel, 380p (1861 *)
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1860- L’empereur Napoléon III et la Prusse
1861- Un Mariage de Paris (Théâtre)
1860- Le Capitaine Bitterlin (Comédie en un acte) - Gymnase 1860/10/27
1861- Théâtre impossible (Recueil des différentes pièces )
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1861- Lettres d'un bon jeune homme à sa cousine Madeleine, Michel Lévy, 393p (Publié dans le Figaro d’Octobre à Décembre 1856)
1861- Lettre à M. Keller, Dentu, 32p*
1861- La Question roumaine
1861- Ces coquins d'agents de change, Dentu, 32p*
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1862- Gaëtana (Drame en 5 actes) - Odéon 1862-01-03
1862- Une vente au profit des pauvres
1862- L’Homme à l’oreille cassée, Michel Lévy, 277p, Réed. Hachette 1862, 277p*
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1862- Le Cas de M. Guérin, Michel Lévy, 197p*
1862- Le Nez d'un notaire , Michel Levy, 209p - Réédition Nelson 1913, N°60
1863- Madelon, (2 volumes), Hachette, 352+339, Réed Michel Lévy,1 vol 562p
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Volume 1, Son insolence le prince d’Armagnac
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Volume 2
1864- Le Progrès, Hachette, 489p *
1864- Salon de 1864 , Hachette, 303p*
1865- Causeries Vol1, 382p*
1865- Causeries Vol2, 378p*
1865- Les Questions d'argent : les assurances, Hachette, 158pp*
1865- La Vieille Roche, le mari imprévu, Hachette
1865- La vielle Roche, Les vacances de la comtesse, Hachette, 495p
1866- La Vieille Roche, le marquis de Lanrose, Hachette, 525p
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1866- Nos gens (Comédie en 1 acte) Coll. Emile de Najac, Gymnase 1866/08/23
1866- Le Turco
1867- Le Salon de 1866, Hachette, 330pp*
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1867- L'Infâme
1866- Salon de 1867
1868- A.B.C. du travailleur - Rééd. 1888 Hachette, 315pp*
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1868- Le salon de 1868
1868- Les Mariages de province, Hachette, 429p
1868- Histoire ancienne (Comédie en 1acte) Coll. Emile de Najac-Français 1868/10/31
1869- Le Fellah : souvenirs d’Egypte - Rééd. Hachette 1901, 327p*
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1869- L'Éducation d'un prince
1869- Retiré des affaires (Comédie en 2 actes) Coll. Emile de Najac - Vaudeville, 1869/10/11
1869- Salon de 1869
1872- Alsace, Hachette, 348p
1880- Le Roman d'un brave homme, Hachette, 456p
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1882- L'Assassin (Comédie en 1acte)-Gymnase dramatique, 1882/09/29
1882- Le Décaméron du salon de peinture pour l’année 1881
1883- Quinze journées au salon de peinture 1883
1884- De Pontoise à Stamboul
1885- Nouvelles et souvenirs (Pour la plus part republication de nouvelles déjà publiées), Hachette, 331p
Décès Edmond About le 16 janvier 1885
2010/08/02
Ajout de liens gallica 2012/03/29
L'auteur face à la critique
1866 : L'opinion de Pierre Larousse dans le Dictionnaire universel du XIXème siècle. Tome 1, page 28
ABOUT (Edmond-François-Valentin)
et sa valentine
Écrivain français, né à Dieuze (Meurthe) en 1828. En 1848, il remporta le prix d'honneur de philosophie, entra l'Ecole normale et fut envoyé en
à l’école française d'Athènes. A son retour, il publia la Grèce contemporaine, où le peuple hellénique était traité avec beaucoup de sévérité.
Le roman de Tolla qui parut ensuite dans la Revue des Deux-Mondes , souleva une polémique des plus vives dans laquelle on reprocha à l'auteur
de s'être approprié un sujet et des idées qui ne lui appartenaient pas. Une comédie en trois actes Guillery d'un tissu fort léger, fut représentée
peu de temps après au Théâtre-Français et n'eut aucun succès. Gaétana, jouée plus tard à l’Odéon souleva contre le jeune écrivain des haines violentes,
dont l'explosion alla jusqu'au désordre. Le peu de succès de ces deux tentatives dut convaincre M. About que, s’il est un styliste de grand talent, la nature
toute particulière de son esprit s'accommode peu aux exigences du théâtre actuel, où il ne faut que de l’action et une forte charpente.
Aujourd'hui le bagage littéraire de cet écrivain est déjà considérable. Outre les ouvrages cités plus haut, il a publié en feuilleton, en volume ou dans les revues,
Les Mariages de Paris,-- Voyage à travers l’Exposition des Beaux-arts, -- Le Roi des Montagnes, --Germaine, -- Les échasses de Maître Pierre, --le Salon de 1857,--l’Homme
à l’Oreille cassée, une de ses plus faibles productions,--Madelon , œuvre pleine d’esprit, mais où l’immoralité le dispute à l’invraisemblance--, etc... Mais celui
de ses ouvrages qui lui créa les plus puissants ennemis est La Question romaine, livre qu’il publia après un séjour de quelques mois dans la capitale du monde chrétien,
et où il fait ressortir avec beaucoup de malice et de vivacité les vices du pouvoir temporel.
Ce qui distingue le style de M. About, c’est l’esprit, la clarté, l’art de bien dire, et surtout une connaissance profonde et un grand respect de la langue qui sont un
heureux reflet des brillantes études du lauréat de 1848. Ce sont ces qualités, sans doute, qui ont fait dire à ses partisans, et il y en a beaucoup, qu’il était une
doublure de Voltaire. C’est déjà très flatteur, assurément, et nous ne contestons pas ce coté de son talent; nous ajouterons seulement que, s'il est la doublure de
Voltaire, Il n'en a et n'en aura jamais l'étoffe.
Du reste, la place qu’occupe le nom de Voltaire dans les régions du génie est telle, qu'il peut y en avoir au-dessous de très éminentes. Nous espérons donc que cette
restriction ne blessera pas les susceptibilités du jeune et spirituel écrivain. S'il devait en être autrement, l'expression serait allée au delà de la pensée.
1881 :L'opinion d'Émile Zola dans Les romanciers contemporains Edition 1890 pp 352-354
Je ne puis faire entrer tous les romanciers dans les cases d'un système. Maintenant, je donnerai donc de courtes notes sur certaines personnalités qui se sont
mises en dehors de la querelle des idéalistes et des naturalistes.
Je songe souvent à M. Edmond About avec étonnement. Sa carrière d'écrivain a été pleine de surprises. Il faut se rappeler ses
débuts, dans les belles années de l'Empire. Il se révéla comme un polémiste de premier ordre, fin, spirituel, sceptique, ayant hérité, non pas peut-être comme on le disait de
la canne de, Voltaire, mais tout au moins de sa badine. Son livre sur la Grèce, son livre sur Rome, bien qu'un peu vides en somme, eurent un succès considérable, grâce à là
légèreté et à la belle humeur du sty1e. En outre, M. About débutait comme romancier avec beaucoup d'éclat. Ses Mariages de Paris, un recueil de nouvelles, eurent presque tout
de suite dix à douze éditions. Il ne se reposait guère, il lançait coup sur coup Tolla , Germaine, Trente-et-quarante ; enfin, il faisait paraître Madelon, son
meilleur roman selon moi, une étude de fille écrite avec une verve endiablée. Puis, après deux fantaisies qui furent très discutées: l'Homme à l'oreille cassée et
le Cas de monsieur Guérin, il publiait un interminable roman en trois gros volumes : la Vieille Roche, où tout son talent se noyait et s'alourdissait.
Et c'était fini, le romancier mourait brusquement en lui. Depuis cette œuvre, publiée il y a plus de dix ans, M. About, n'a pas, je crois, donné un seul livre à son éditeur.
Le plongeon a été complet pendant plusieurs années.
On aurait pu croire qu'il était mort. Enfin il a pris la direction d'un journal, le XIX° siècle; il est aujourd'hui rédacteur en chef, faisant d'excellentes
affaires d'argent,retrouvant parfois sa plume alerte des bons jours. N'importe, je ne connais pas de cas plus singulier dans notre littérature actuelle: un homme aux débuts
si brillants, un écrivain dont les qualités maîtresses étaient l'activité et la fécondité, et qui tout d'un coup se retire de la production, comme s'il était vidé et qu'il
n'eût désormais plus rien à dire. J'ai cherché l'explication du fait, je crois pouvoir affirmer que le grand malheur de M. About a été de ne croire à rien, pas même à la
littérature. Ils étaient, en son temps, un petit groupe à l'École normale, qui affectait de se prendre d'une belle passion pour Voltaire. Le pis a été que certains ont dû
rêver de recommencer la besogne de Voltaire. M. About, par exemple, a voulu être polémiste, pamphlétaire, conteur, philosophe, économiste. Seulement, les temps ont changé,
la besogne de Voltaire ne saurait se reprendre dans les mêmes conditions. Ajoutez que le scepticisme était de rigueur. Un jour, M. About a dû se demander: « A quoi bon? »
Il n'était pas convaincu, il n'avait pour lui que son esprit, déjà blasé sur toutes les batailles et sur toutes les victoires. Autant se tenir tranquil1e chez soi et vivre
de ses rentes.
En outre, l'époque politique devenait obscure ; impossible de deviner où allait être l'avenir certain. M. About, de tendances libérales, s'était fait le
commensal et l'ami du prince Napoléon, à tout hasard. Dans la tempête de 1870, il a disparu. Actuellement, il a reparu républicain. Mais si le polémiste est ressuscité,
vieilli et un peu fourbu, le romancier semble être resté pour jamais dans la bagarre. On peut le juger d'une façon définitive. C'était plutôt un conteur.
On sentait trop qu'il ne croyait pas à ses personnages; il les faisait danser au bout de sa plume, pour s'amuser lui-même et amuser les autres. Toujours l'auteur était
derrière la page qui se moquait. Ce manque de conviction donnait beaucoup de légèreté à l'œuvre, mais lui enlevait tous les côtés profonds. L'analyse restait superficielle,
l'œuvre n'était que facile et plaisante.
M. About ne laissera pas un type, pas une page forte et définitive. Il a été l'imprévu, un conteur qui s'est éveillé un matin plein d'esprit, qui a égayé un instant
l'honorable société, puis qui, en se couchant le soir, a soufflé sa bougie pour toujours.