N° 175  -  Henry BORDEAUX  - La Robe de Laine.

Ce livre est tiré en 9 cahier(s) de 32 pages il comporte donc un total de 288 pages


Primo publication Nelson 1921
in-16, 4fr50, 189 rue Saint-Jacques , 288 pp
Illustration : Edmund Blampied

Edition originale:1910



Résumé catalogue Que faut-il lire ? Nelson 1923

Il n’est pas, dans toute l’œuvre de Bordeaux, de figure plus attrayante que celle de l’héroïne de ce roman, jeune fille à l’âme indéfiniment délicate et loyale, épouse qui aime jusqu’au sacrifice celui qui la méconnait et qui lui inflige sciemment mille souffrances.


L'histoire de la jaquette

Remerciements à Andrew Hall qui a eu l'amabilité de nous communiquer nombre de lettres adressées par Nelson à E Blampied.

5th May 1920 (323)

Dear Mr. Blampied

Herewith I am sending you two French books La Robe de Laine and Figures et chose qui Passaient. Will you be good enough to send me sketches for wrappers in colour for these two volumes at your early convenience. I have asked our French house to suggest subjects which they thing will appeal to French readers and enclose their list. I hope you may find one or other of their suggestions suitable for your purpose. For these French novels I rather like the vignetted style of design. The delicacy of such wrappers appeals to the French public but I must leave the working out to you. The size to which these drawings will be reduced is 4" x 63/8. The lettering to go on consists of title, author's name, we usually have at the top price 3 French Francs and the word Nelson. No design is required for the book. I know that you have plenty of work in hand for us but it is sometimes a relief to an artist, is it not, to turn to from one kind of work to another.

Yours very truly,



La critique bien pensante de l'époque:
In Romans-Revue du 15-11-1910 p944

Tendre histoire, toute de sentiments et de nuances, contée avec la délicatesse ordinaire de l'auteur des Yeux qui s'ouvrent : la Robe de Laine. C'est sous la forme d'un journal intime la récit, au jour le jour, d'un ménage mal assorti. Lui, très riche et très égoïste, a épousé la fille de son régisseur. Il ne sait pas son bonheur : elle est si simple, si pieuse, si aimante. Elle n'aime pas le monde où il la conduit. Et la vie en commun est, telle qu'il la fait, un véritable et lent martyre pour elle. Quand elle meurt, quand il l'a fait mourir, il ouvre enfin les yeux. Trop tard. Assez tôt pourtant pour éviter de lui donner une remplaçante qui ne la vaudrait pas. On ne peut dire le soin scrupuleux avec lequel M. Bordeaux a conté cette vie sans aventures, si modeste, si mélancolique. Il faut la lire : c'est pure merveille. Le roman est original, très élevé, très sain. Oh ! comme cela est rare, et comme cela est délicieux. Décidément, au lieu d'aller chercher au Nord ou à l'Est des histoires grises ou noires, nous ferions mieux de lire les histoires de chez nous, même celles du Midi. R. Varède



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